Des disparités fragilisent la fonction publique hospitalière. Par exemple, l’absentéisme est un fléau qui ne fait qu’accroître la précarité de ce secteur. Les moyens distribués ne permettent pas d’offrir ne serait ce que quelques postes pour faciliter le travail des soignants au quotidien.
L’absentéisme touche le public, mais les établissements publics de santé voient fleurir des arrêts maladies liés, souvent, à de causes loin d’être majeures. On constate donc un rejet national envers la fonction publique hospitalière. Cela peut se comprendre mais ce rejet détériore massivement la trésorerie de nos hôpitaux.
Au-delà de notre proposition consistant à récupérer une partie des cotisations payées pour chaque agent, notre cabinet ne peut que s’alarmer de cette situation. C’est pourquoi NEOPTIM appelle l’État à revaloriser le statut des fonctionnaires et augmenter les fonds réservés à cette fonction.
Dans un pays comme le nôtre, nous ne pouvons pas accepter de perpétuer cette situation. L’Allemagne enregistre quant à elle une meilleure gestion de la crise sanitaire et valorise de plus de 900€ le salaire brut mensuel des infirmiers et des infirmières, par exemple.
Oui, les moyens ne sont pas les mêmes. Oui, le système ne fonctionne pas de la même manière. Néanmoins, nous devons comparer pour mettre en lumière les faiblesses de notre propre système hospitalier !
L’absentéisme montre plusieurs irrégularités et amplifient le mal-être du personnel hospitalier français.